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J'en appelle à l'Etat Hébreu

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Notre monde est agressif et menaçant: violence du propos, brutalité dans le fait et le geste, tumulte en la demeure et un courroux qui ne cesse de s’exprimer dans la rudesse des relations. On accuse trop souvent la «société» d’être la cause de tous les maux, une propension typique de notre époque où chercher le tiers coupable est un sport universel permettant de ne jamais devoir se remettre en question. Solution de facilité, certes, mais non moins témoin de l’état ‘bête et méchant’ d’une populace préoccupée avant tout par ses avoirs matériels. Elle quête, à travers sa réalité sociale, un plaisir essentiellement physique où jouissance et futilité demeurent les mots clés d’une histoire sans verbe. Le summum de son bien-avoir, comme la plus infinie satisfaction pour son ego, c’est cette idée idolâtre d’un soi-disant pouvoir, d’une valeur toute erronée. Dans un tel monde, la plus infinie détresse, pour elle, serait de ne point parvenir à se libérer d’une existence absurde, négligée et dépréciée. En conséquence de quoi, elle s’arme d’un esprit revanchard à la poursuite de ce qui lui parait lui appartenir de droit et de devoir. J’affirme, sans ambages aucun : l’être humain est une personne morale, s’il est apprécié pour son libre-arbitre et sa maitrise de l’œuvre créée, nous avons le devoir de le respecter et de défendre sa dignité. J’entends ce que j’écris, je déclare haut et fort le devoir d’être et de devenir, il ne peut s’agir d’une simple constatation des réalités vivantes du monde mais, assurément, un impératif, une exigence pour tous. Il faut me permettre d’évoluer, à mon rythme, vers cette figure responsable, de témoigner éthiquement de mon indépendance, il me faut circonscrire ma latitude de mouvement à la lisière imperceptible de la liberté et de la reconnaissance de mon prochain. Il me faut m’aimer et m’honorer afin de pouvoir octroyer, donner et offrir à autrui, cela même, c’est-à-dire un ensemble de nécessités justes, de devoirs à son égard. Le respect, premier sentiment moral, c’est le respect de la personne humaine, un point c’est tout.

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